traitement chirurgical des fractures de l’extrémité supérieure du fémur chez l’adulte au CHU Gabriel Touré. A propos de 23 cas
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Date
2020Auteur
Ndzié Essomba, Laurent Désiré
Type
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Afficher la notice complèteRésumé
RESUME :
Il s’agissait d’une étude prospective, descriptive et analytique ; allant de janvier 2020 à juin 2020, ayant colligée 23 patients. On notait une prédominance masculine de 56,5% et la tranche d’âge la plus touchée avait moins de 60 ans dans 52,2%. La majorité des patients (72%) avait consulté dans les 24 premières heures et la chute de la hauteur était l’étiologie la plus retrouvée à 52,2%. La 2e étiologie était les AVP où dans tous ces cas un engin motorisé à deux roues était concerné. Le score de Parker moyen était de 8,1 et 82,6% des patients avaient une bonne autonomie préfracturaire. La hanche gauche était atteinte dans 69,6% des cas. On notait une légère prédominance des fractures cervicales vraies (52,2%) et le restant était les fractures trochantériennes (47,8%). La classification de l’AO permettait de noter les fractures pertrochantériennes complexes (31A1.3) dans 34,8% suivie des fractures cervicales (31B2.1 et 31B3) dans 26,1% chacune. Un index de Singh moyen était de 4,4 ± 1,1 et le délai moyen d’intervention était de 10,7 jours avec des extrêmes de 3 et 26 jours. La rachianesthésie avait été pratiquée chez 91,3% des patients. L’abord antérolatérale de Watson Jones avait été le plus utilisé (56,5%) et 73,9% des patients avait été transfusé en peropératoire. Les différents implants utilisés étaient : la DHS (52,2%), la PIH (26,1%), la Prothèse de Moore (8,6%), les vis canulées (8,6%) et le clou fémoral verrouillé (4,3%). La durée moyenne des interventions était de 81,7 min. Les démontages de DHS (n=2) et les ruptures de vis (n=1) étaient les complications les plus retrouvées. Deux décès précoces avaient été notés chez des patients âgés multitarés. Un recul moyen de 7,8 mois avait permis d’observer selon la cotation de Merle d’Aubigné et Postel un résultat fonctionnel excellent et bon (76,2%), moyen (14,3%), et mauvais (9,5%). On notait une perte d’autonomie moyenne de 1,1 selon le score de Parker. La prise en charge de ces fractures bien que chirurgicale est multidisciplinaire, notamment chez la personne âgée. Elle dépend de l’âge physiologique du patient, de son autonomie antérieure et de l’anatomopathologie de la fracture. Le traitement a pour but une réinsertion rapide du patient dans son environnement social antérieure à son traumatisme.
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https://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4225Éditeur
USTTB
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TraumatologieGériatrie
Santé publique
Fracture du fémur
traitement chirurgical
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