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dc.creatorKonaté, Djénèba
dc.date.accessioned2020-01-29T11:19:45Z
dc.date.accessioned2021-02-15T16:48:06Z
dc.date.available2020-01-29T11:19:45Z
dc.date.available2021-02-15T16:48:06Z
dc.date.created2020-01-29T11:19:45Z
dc.date.issued2010
dc.identifier10M574
dc.identifierhttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/3783
dc.identifier.urihttps://library.adhl.africa/handle/123456789/13814
dc.description.abstractL’alimentation artificielle était l’unique choix des mères séropositives dans la cohorte de suivi des enfants exposés au VIH suivis au CHU Gabriel Touré. Actuellement, en raison des ruptures d’approvisionnement en lait artificiel et des données scientifiques récentes l’allaitement maternel sous ARV devient une option courante. But: Notre étude a pour but d’étudier les caractéristiques des enfants exposés au VIH (l’évolution pondérale et le taux de transmission du VIH à 6 mois) selon l’option d’alimentation. Patients et Méthode: C’est une étude descriptive transversale, qui a porté sur les enfants nés à la maternité du CHU Gabriel Touré de mères séropositives qui sont soit allaités (série A), soit sous alimentation artificielle (série B) suivis dans le service de pédiatrie du 1er janvier 2008 au 20 novembre 2009. Résultats: Nous avons inclus 345 enfants. Parmi eux, 70 enfants sont allaités au sein (20,3 %), par contre pour les 275 enfants restants (79,7 %) la mère a opté pour l’alimentation artificielle. Parmi les enfants allaités, 53 soit 75,7 % l’ont été en 2009 et 17 en 2008. Les caractéristiques sociodémographiques (âge maternel, profession des deux parents, niveau de scolarisation des parents) sont identiques dans les deux groupes (p>0,05). L’infection à VIH a été découverte avant la grossesse chez 86,6 % des mères de la série A contre 74,6 % de la série B (p=0,08). Soixante neuf des 70 mères allaitantes (98,5%) ont été mises sous trithérapie antirétrovirale avant ou au cours de la grossesse. Toutes ont affirmé poursuivre leur traitement pendant l’allaitement. La voie d’accouchement n’a pas influencé l’option d’alimentation (p=0,34). Le sexe ratio était identique dans les groupes (p=0,15). Les poids moyens de naissance dans les deux groupes étaient similaires (p=0,53) et étaient respectivement de 2771,8g et 2815,9g. Jusqu’à 6 mois, les enfants allaités ont un meilleur développement pondéral avec une différence de poids moyenne de 462,38g à 1 mois ((p=0,000), de 412 g à 3 mois (p=0,01), de 110g à 6 mois (p=0,01). Dans la série A, 23 enfants allaités ont bénéficié de la PCR post-allaitement. A 6 mois, deux enfants de la série A sont infectés par le VIH dont un par le biais du lait maternel. Dans la série B, 212 enfants ont bénéficié de deux PCR sont revenues. Conclusion: Depuis deux années, la pratique de l’allaitement maternel sous ARV devient une option chez les mères séropositives dans notre cohorte. La disponibilité de la PCR après allaitement chez un plus grand nombre d’enfants nous permettra de mieux analyser la transmission postnatale réelle.
dc.languagefr
dc.publisherUSTTB
dc.subjectPTME
dc.subjectAlimentation artificielle
dc.subjectAllaitement maternel
dc.subjectNourrisson
dc.subjectVIH
dc.subjectPédiatrie
dc.titleEtude de l'alimentation du nourrisson exposé au VIH suivi dans le service de Pédiatrie du CHU Gabriel Touré
dc.typeThesis


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