Connaissance des mères sur les pratiques alimentaires des enfants de moins de 05 ans après la mise en oeuvre du projet Prevention Of Malnutrition Through Integrated Services (PROMIS) dans le District Sanitaire de San.
Abstract
RESUME
Il s’agit d’une analyse secondaire tirée d’une étude transversale descriptive. Elle a pour but d’évaluer la connaissance des mères d’enfants de moins de 5 ans sur les pratiques alimentaires du nourrisson et du jeune enfant dans le cercle de San en 2019, deux ans après la mise en oeuvre du projet PROMIS qui a consisté d’une part à distribuer du Lipid Nutritional Supplement et d’autre part à prodiguer des conseils sur l’allaitement et l’alimentation du nourrisson et de l’enfants dans le cercle de San. Alors nous pensons que les mères d’enfants de moins de 5 ans ont une bonne connaissance sur les pratiques alimentaires du nourrisson et du jeune enfant dans ce cercle. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons mené du 11 février au 06 mars 2019 une enquête auprès des mères d’enfants de moins de 5 ans sur les pratiques alimentaires du nourrisson et du jeune enfant dans le cercle de San.
Au total, nous avons évalué 220 enfants âgés de 6 – 59 mois sur leur épisode de maladie au cours des deux derniers mois et leur état nutritionnel, et interviewé les 220 mères de ces enfants par rapport à leurs connaissances sur les actions essentielles en nutrition. Nos résultats montrent que 89,5% des mères trouvent qu’il faut donner le sein moins d’une heure à l’enfant. Et la quasi-totalité, soit (99.5%), des mères indique la tranche d’âge 6-9 mois pour commencer à introduire des aliments de complément à l’alimentation de l’enfant. De plus, 79,1% des mères affirment l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois. Par ailleurs, les mères interrogées évoquent l’option « allaiter plus que d’habitude » à la question de savoir comment allaiter un enfant malade soit 81.8%. Quant aux enfants, ils ne sont que 9,5% à avoir fait un épisode de diarrhée au cours des 2 derniers mois et 36,4% d’entre eux ont eu un présumé paludisme. Enfin, face à un enfant malnutri, 55,0% des femmes optent pour donner des aliments spécifiques enrichis en vitamines.
Il ressort de notre étude que les mères d’enfants interrogées ont une bonne connaissance sur les pratiques d’allaitement et de nutrition du nourrisson et du jeune enfant. Cela explique le fait que tous les enfants enquêtés ont eu sans exception un bon état nutritionnel évalué à partir de leur périmètre brachial, malgré le fait que ces mères soient sous scolarisé.
Publisher
USTTB