dc.description.abstract | Le sulfate de magnésium occupe une place importante dans la prise en charge de la prééclampsie sévère et de l’éclampsie. Nous avons donc effectué une étude transversale descriptive à collecte prospective allant de Mars à Novembre 2019 dans l’unité d’hospitalisation de gynéco-obstétrique du CHU Gabriel Touré. Au terme de notre étude nous avons obtenu au total 302 patientes sur 2808 hospitalisations dont 175 cas de prééclampsie sévère (soit 6,5% des hospitalisations du service) et 127 cas d’éclampsie (soit 4,5% des hospitalisations du service) à qui ont été prescrits 302 ordonnances contenant du sulfate de magnésium. Les médecins en spécialisations en gynécologie-obstétrique étaient les principaux prescripteurs du sulfate de magnésium avec 99,7% des cas. Le sulfate de magnésium en DCI était prescrit à 99,3% contre 0,7% pour le sulfate de magnésium en spécialité. Les dosages de sulfate de magnésium couramment utilisés étaient le MgSO4 dosé à 10% (58,7%), le MgSO4 dosé à 15% (31,7%) et le MgSO4 dosé à 50% (8,9%). La nicardipine a été l’antihypertenseur le plus associé au sulfate de magnésium avec 69,9% des cas. Par contre, dans 24,8% des cas le sulfate de magnésium n’a pas été associé à un antihypertenseur. Le timing de surveillance du protocole de sulfate de magnésium n’a pas été correctement observé dans 55,1% des cas. Les bouffées de chaleur étaient les effets secondaires les plus fréquents avec 11,6%. Toutefois, 87,4% de nos patientes n’ont pas développé d’effets secondaires. | |