dc.description.abstract | Des expériences de Marquage, lâcher et recapture ont été menées dans les villages de Tiénéguébougou et Ouassorola dans le cercle de Kati, région de Koulikoro durant deux années consécutives. Deux de ces expériences ont été réalisées pendant la saison pluvieuse (août 2016 et juillet 2017) et une pendant la saison sèche (novembre 2017). Pour chaque expérience, environ 5 000 moustiques (Anopheles coluzzii) mâles adultes ont été lâchers. L'échantillonnage par essaim était la méthode la plus productive pour recapturer les moustiques mâles sur le terrain. La taille de la population était estimée à Tiénéguébougou en août 2016 (106 103) supérieure à celle observée en juillet 2017(11 546) et novembre 2017 (29 227), ce même phénomène était observé à Ouassorola, la taille de la population observée en août 2016 (90 674) est supérieure à celle observée en juillet 2017(19 046) et en novembre 2017(19 559).. Les résultats des trois expériences de marquage, lâché et recapture montre une différence statistiquement significative entre les taux de recapture obtenus au mois d’août 2016 (0,52%), juillet 2017 (2,07%) et novembre 2017(1,09%), (test de Wilcoxon / Kruskal–Wallis ; P=0,00001), cette différence était aussi observée dans le village de Ouassorola au cours des trois expériences de marquage, lâché et recapture pendant les mois d’août 2016 (1,78%), juillet 2017 (1,60%) et novembre 2017(0,75%). Le taux quotidien de survie estimé à partir de la méthode statistique de Fisher-Ford pour Tiénéguébougou est de 0,26 en août 2016 ; 0,35 en juillet 2017 et 0,22 en novembre 2017, il n’avait pas de différence significative entre ce résultat et celui de Ouassorola : 0,35 en août 2016 ; 0,38 en juillet 2017 et 0,29 en novembre 2017 (P=0,23 et dl=5). D’une manière générale dans les deux villages la distance nette moyenne parcourue par les moustiques mâles entre le lieu de lâcher (libération des moustiques des cages) et le lieu de la recapture ont varié d'un minimum de 40 m à un maximum de 100 m. | |