dc.description.abstract | Introduction : La dysharmonie dento-maxillaire (DDM) est la manifestation de la disparité entre les os maxillaires et les dents mettant en jeux le préjudice esthétique. Elle est la cause de consultation la plus fréquente en orthodontie,
Objectif : L’objectif de cette étude était d’étudier les aspects épidémio-cliniques de la dysharmonie dento-maxillaire par excès dentaire au service d’orthopédie dento-faciale du CHU-CNOS de BAMAKO.
Méthodologie : Nous avons réalisé une étude transversale descriptive à visée analytique avec recueil prospectif portant sur les consultants en orthodontie. Au total 139 sujets ont été inclus.
Résultat : La fréquence de la DDM par excès dentaire est de 60,4% et un sexe ratio à 1,8 en faveur du sexe féminin. Près de la moitié des patients sont de la tranche d’âge 12-19 ans soit 45,2% et une moyenne d’âge de 15,3 ans. Ont été majoritairement représenté les élèves et étudiants issus des familles ayant un niveau socio-économique élevé. La rotation dentaire et la proalvéolie ont été les anomalies les plus observées. Dans la série 77,4% des patients ont une occlusion de classe I d’Angle. Quant à la notion d’antécédent familial de DDM par excès dentaire, elle a concerné 44% des patients.
Conclusion : La DDM par excès dentaire peut être associée à toutes les malocclusions de la classification d’Angle. De préjudice esthétique important, son impact sur l’équilibre psychosocial et la qualité de vie, restent toutefois un des facteurs fondamentaux inspirant la demande de soins. Sa prise en charge orthopédique est parfois nécessaire pour amorcer les conséquences de la prise en charge orthodontique ultérieure. | |