dc.description.abstract | Notre objectif était d’étudier les aspects épidémiologiques, bactériologiques et cliniques des infections urinaires bactériennes en milieu hospitalier à Ségou.
Nous avons étayé le diagnostic des infections urinaires sur la bactériurie et la leucocyturie.
L’identification des bactéries isolées a été faite sur la base des caractères morphologiques, culturaux et leur sensibilité aux antibiotiques.
Sur 2111 malades ; 71(3,36%) ont eu une infection urinaire bactérienne avec un sexe ratio de 2,38. La prévalence des infections urinaires bactérienne a été plus élevée chez les hospitalisés que chez les consultants externes (40, 3% versus 24,1%), chez le sexe masculin que chez le sexe féminin (70% vs 30%), chez les enfants de 2 à 5 ans. (52 ,1%).
Les principales bactéries causes d’infections urinaires ont été Escherichia coli (54 ,9%), salmonella sp (25,4%), staphylocoque (11,3%), Klebsiella (7,0%), et Proteus (1,4%).
Le Cefotaxime, la ceftazidime, la cefoxitine et la colistine ont été les antibiotiques les plus actives sur Escherichia coli .la cefoxitine, amikacine, et la colistine ont été les molécules les plus actifs sur les Proteus. L’association amoxicilline+ acide clavulanique ; oxacilline ; les aminosides ; la ciprofloxacine ; ont été les antibiotiques les plus actifs sur salmonella sp et les staphylocoques. L’amoxicilline a été l’antibiotique le plus actif sur les klebsiella.
La brûlure mictionnelle, la fièvre, la dysurie ont été les principaux symptômes signalés par les malades.
Notre étude montre que le traitement des infections urinaires doit être adapté à l’antibiogramme. | |